Escapade dans le Saumurois Publié le 15 mai 2010
De bon matin le lundi 3 mai nous sommes 34 adhérents, 33 femmes et 1 homme, à quitter le Finistère en direction de Saumur.
Dans l’après-midi direction le Château d’Azay le Rideau en longeant la Loire, c’est un Château renaissance sur l’Indre qui semble émerger de l’eau. Nous y avons découvert une remarquable collection de portraits et de tapisseries.
Le mardi matin après une bonne nuit de repos, visite du moulin de Sarré, un des rares moulins à broyer encore le grain à la meule de pierre, ensuite visite des Caves Bouvet Ladubay, en pierre de tuffeau, et dégustation de vins pétillants. L’après-midi est consacrée à l’École Nationale d’Équitation de Cadre Noir de Saumur, ecole prestigieuse qui assure des représentations en France et dans le monde.
Mercredi matin départ pour l’Abbaye de Fontevraud fondée en 1101. A l’origine elle est composée de quatre monastères, cet ordre mixte, moines et moniales, a toujours été dirigé par une femme. De monastère jusqu’en 1792 elle devient cité pénitencière jusqu’en 1963 et depuis c’est un Centre Culturel de rencontre. L’Abbaye est aujourd’hui classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Mercredi après-midi , découverte d’une galerie de sculptures en miniatures taillées dans le tuffeau par un artiste sculpteur des Côtes d’Armor, Pierre CORMAND.
Jeudi matin, visite du Château d’Ussé. La légende raconte que de passage à USSE l’écrivain Charles Perrault, inspiré par le romantisme des lieux, y écrivit le conte de la « BELLE AU BOIS DORMANT. » Ensuite retour vers un site troglodytique très fréquenté, converti en champignonnière, ses 800m de galeries et son restaurant. Au déjeuner dégustation des galipettes : gros champignons garnis de rillettes, andouilles et fromage de chèvre.
Sur le chemin du retour dernière étape au Château d’Angers pour admirer la Tenture de l’Apocalypse, 69 panneaux de Nicolas BATAILLE (1377-1380.)
La météo peu clémente, froid et vent, n’a pas altéré notre moral. La bonne humeur a régnée durant ces quatre jours et nous espérons nous retrouver bientôt.
Marie-Louise
